DANCEHALL : BACK TO BASICS
«Back to basics» de Jessica AK nous emmène au cœur de la Jamaïque découvrir les soirées «Sound System». Toute la richesse de cette culture se dévoile aux travers des acteurs majeurs de cet art. Dans ce documentaire, la réalisatrice nous emmène à la rencontre de Boysie Roses, Johanna Enough, Sanjay Ramanand ou encore Nicky Trice qui par leurs témoignages offrent un point de vue loin des clichés qui entourent encore aujourd’hui cette culture. Passionnée depuis de nombreuses années et désireuse de rendre accessible cette culture au plus grand nombre, Jessica AK nous livre un reportage en toute indépendance. Mais qui est Jessica AGUS KUSWARA?
Il y a 7 ans, Jessica AK découvre le monde du DANCEHALL en commençant par la danse à Bordeaux. Puis, en arrivant à Paris elle prends des cours avec Aya Level et Camron One Shot deux pointures dans la matière. Piquée par cette culture, avide d'en apprendre toujours plus, elle suis la formation DANCEHALL MASTER durant 3 années.
Lorsque Jessica AK s’aperçoit que le peu d'informations qu'elle trouve concernant le dancehall est souvent teinté de cliché ou simplement faux, elle décide tout simplement de quitter son emploie en CDI pour se lancer et écrire son propre documentaire afin de faire découvrir sa vision du Dancehall et aussi ses acteurs méconnus.
Avec ses fonds propres elle s'équipe en matériel de tournage et de montage et commence à investir les événements Dancehall à Paris pour apprendre à filmer et éditer des vidéos. Au bout de 2 ans, « Back to basics » est sorti. Elle à passé 3 semaines en Jamaïque en décembre 2016, les interviews se sont faites naturellement au fil de ses rencontres et des envies des artistes. Leur parole était libre. BACK TO BASIC est le premier d’une série de documentaires à venir. L’idée serait de faire plusieurs épisodes, afin d’approfondir chaque aspect de la culture Dancehall que ce soit en Jamaïque, mais aussi dans les pays où elle grandit (Europe/Asie/Amériques…)
Aujourd’hui « Back to basics » est très axé sur la danse et les danseurs car ce sont les artistes que Jessica AK a le plus rencontré grâce à ses connections, mais son envie est d’aller rencontrer d’autres personnes comme les « jerk man », les selectors, les producteurs, ceux qui fabriquent les tenues, qui créent les soirées, … Tous ceux qui font du Dancehall ce qu’il est aujourd’hui.
N'oublions pas que sans les danseurs, cette discipline ne serait pas là ou elle en est. Ils ont contribué à la vulgariser, la rendre accessible car c'est d'abors une discipline née dans le ghetto et qui est actuellement accessible à tous.
Afin de poursuivre son travail Jessica AK compte sur tout ceux qui voudraient bien mettre la main à la patte.